Excellente nouvelle à Nevers (Nièvre) : une usine locale, Selni, spécialisée dans la fabrication de moteurs électriques, vient de remporter un contrat gigantesque en Turquie face à des concurrents chinois. Selon le directeur général de l’entreprise française, le « made in France » a pesé favorablement dans les négociations.
C’est la preuve que le coût du travail ne fait pas tout. Contre vents et marée, et surtout malgré la main d’œuvre chinoise, réputée bon marché, une PME française, basée à Nevers (Nièvre), vient de décrocher le contrat du siècle avec une entreprise turque : le marché, conclu pour dix ans, porte sur la livraison de 2 millions de moteurs de machine à laver.
L’impact du Made in France
A l’avenir, le contrat pourrait même s’étendre aux moteurs de lave-vaisselle et de sèche-linge, un marché en plein expansion au Moyen Orient et en Asie.
Comment Selni a-t-il pu faire la différence ? « Le made in France a joué un rôle » répond Philippe Vidal (source : TF1 News), « et nous avons un prix équivalent, voire inférieur aux prix chinois, du fait du transport, des emballages, et aussi que nous avons optimisé nos produits au fil des générations ».
Une partie de la production délocalisée
L’entreprise bourguignonne serait même sur le point de remporter un marché en Inde.
Mais pour résister face aux chinois, Selni, qui compte 150 salariés à Nevers, a chois d’ouvrir une unité de production en Turquie d’où sortiront quelque 800 000 moteurs par an.
En France la production devrait se maintenir aux alentours de 1,2 million. Mais cette quantité devrait augmenter…