En période de crise, l’actionnariat salarié présente un réel intérêt managérial et un moyen non négligeable de renforcer la motivation des effectifs. 88% des sociétés cotées en bourse ont encouragé cette forme d’épargne en 2010.
88 % de sociétés cotées à la Bourse de Paris (CAC 40, SBF 120 et SBF 250) affirment avoir encouragé leurs salariés à devenir actionnaires de l’entreprise en 2010, selon une étude du cabinet de conseil Hewitt Associates.La grande majorité (92%) a utilisé un organisme de placement collectif en valeurs mobilières, type FCPE (Fonds communs de placement d’entreprise), et 47% des sociétés ont proposé des portefeuilles d’actions à leur salariés.
Par ailleurs, presque deux fois plus d’actions gratuites ont été proposés par les entreprises (26%) en 2010 par rapport à l’année précédente.
Pour encourager l’épargne salariale pendant la crise, près de 50% des entreprises ont engagé un abondement, et sept entreprises sur dix s’efforcent de mettre en place, au moins tous les deux ans, de nouveaux plans d’actionnariat pour renouveler leur offre et séduire leurs effectifs.
L’intérêt managérial de cet actionnariat prime sur son intérêt économique : ainsi 91% des dirigeants disent utiliser ce type de dispositif afin de renforcer le sentiment d’appartenance des salariés à leur entreprise et 63% pour renforcer leur motivation.
Rappelons que l’actionnariat salarié permet d’acquérir des actions dans des conditions préférentielles, soit par des prix au rabais (décote) et/ou par abondement (complément versé par l’entreprise)
Ces conditions avantageuses s’inscrivent très souvent dans le cadre d’un système d’épargne salariale, comme un plan d’épargne entreprise (PEE).