En dix ans, plus de 100 000 entrepreneurs ont bénéficié d’un prêt à la création d’entreprise (PCE) pour lancer leur société. Ce dispositif est octroyé sans exigence de garantie ni caution personnelle.
Véritable coup de pouce pour les entrepreneurs qui démarrent, le prêt à la création d’entreprise (PCE), institué par Oséo et esl pouvoirs publics pour soutenir la création d’entreprise, a dix ans cette année.
Plus de 100 000 entrepreneurs en ont bénéficié depuis 2000.
Prêt accordé sans garantie, ni caution personnelle, le PCE a pour vocation de faciliter l’accès des jeunes entreprises (moins de trois ans d’existence) ou en phase de création, au crédit bancaire.
Son montant, compris entre 2 000 et 7 000 €, sert en priorité à alimenter les besoins non matériels de l’entreprise en lancement (fonds de roulement, frais de démarrage, achat de logiciel informatique etc…)
Le PCE, remboursable au bout d’une période de six mois, s’accompagne obligatoirement d’un concours bancaire à plus de deux ans, d’un montant au moins deux fois égal à celui du prêt.
Toutes les entreprises de moins de trois ans affichant un résultat positif peuvent y prétendre, à l’exception des entreprises agricoles, d’intermédiation financière, de promotion ou de location immobilière.
Seuls les créateurs qui n’ont pas encore obtenu de prêt bancaire peuvent bénéficier d’un PCE.
La procédure est simple : il suffit de s’adresser à une banque ou à un réseau d’aide à la création d’entreprise (boutiques de gestion etc…).
Les fonds sont disponibles dix jours ouvrés après décision de la banque.