La lenteur de la reprise économique ralentit la décrue des défaillances d’entreprise

Selon Euler Hermes, le nombre de défaillances d’entreprise va très faiblement baisser en 2011, signe d’une reprise économique encore très timide.

Le nombre des faillites d’entreprises est, après coup, le meilleur indicateur de la santé économique du pays.
Il est aussi un bon outil de prévision qui se base sur les procédures collectives en cours pour établir un « pronostic » annuel.
Selon l’assureur-crédit Euler-Hermes, 61 500 défaillances d’entreprise devraient être enregistrées en 2011 :c’est mieux qu’en 2010 (63 422) mais de très peu puisque si cette proportion est juste, la baisse sera toute relative et s’établira à -3%.
La lenteur de la reprise économique, le boom des prix des matières premières et la fin des mesures gouvernementales engagées dans le cadre du plan de relance, expliquent la timidité de cette baisse.
Néanmoins, l’amélioration de la conjoncture par rapport aux années douloureuses que furent 2009 et 2010, a davantage profité aux PME employant de 50 à 200 salariés (-22% de défaillances d’entreprise) ainsi pour celles d’entre-elles qui réalisent un gros chiffre d’affaires (-10,4%), soit plus de 2 millions d’euros.
La tendance a, en revanche, été beaucoup plus difficile pour les TPE de moins de cinq salariés, dont le nombre de défaillance n’a reculé que de -1,2%.
Les secteurs les plus en difficulté sont les transports, les services aux particuliers, la santé et l’éducation.

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