La loi portant sur un quota féminin dans les conseils d’administration ou de surveillance est de nouveau étudiée en deuxième lecture par l’Assemblée Nationale.
Les grandes entreprises cotées et non cotées en bourse devraient prochainement connaître un bouleversement dans leurs conseils d’administration ou de surveillance. Et ce grâce à la loi obligeant ces dernières à avoir un nombre minimal de femmes dans leurs conseils. Or, cette loi sur le quota féminin n’en n’est encore qu’au stade de proposition. Mais elle a fait du chemin puisqu’aujourd’hui, elle est proposée en deuxième lecture devant les députés de l’Assemblée Nationale.
Cette obligation de femmes dans les conseils des entreprises concerneraient les grandes sociétés qui ont un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros voire plus ou qui emploient plus de 500 personnes. Un quota qui se ferait progressivement après la promulgation de la loi (20% après 18 mois et 40% dans les 4 ans qui suivent). Or, si certaines sociétés ne jouaient pas le jeu, elles seraient lourdement sanctionnées.
Avoir plus de femmes dans ces instances entrepreneuriales apportera peut-être du changement. En attendant, il faudra attendre la promulgation et les effets de cette loi. En tout cas, il est dommage de passer par une loi pour voir un peu plus de femmes siéger à ces assemblées. Comme quoi la parité n’est pas devenue un automatisme ! Le sera-t-il un jour ?