Cela ne veut pas dire qu’il y a moins de seniors au chômage puisque le taux d’activité prend aussi en compte les demandeurs d’emploi. Il a augmenté de trois points l’an dernier pour la tranche des 55-64 ans.
C’est assez simple : dans les années 90, le taux d’activité des seniors diminuaient notamment grâce à la multiplication des dispositifs de préretraite.
Taux de chômage des seniors
Face au déficit chronique du système par répartition, les pendules ont été progressivement remises à l’heure dans les années 2000 : depuis le taux d’activité des seniors de 55-6 4 ans ne cesse de progresser.
Ce fut encore le cas en 2011 : un niveau d’activité de 44,4% (+ 3 points), dont 2,9% en situation de chômage.
Avec les réformes des retraites successives, il n’est pas étonnant de constater une hausse du taux d’activité des 60-64 ans (+ 3points en 2011).
La réduction des dispositifs de préretraite explique la progression constante du niveau d’activité chez les 55-59 ans (+3points encore en 2011, soit le même rythme que les années précédentes).
Moins de femmes en activité
Les statistiques affichent toujours un déséquilibre du taux d’emploi entre les hommes et les femmes (seniors) : ces dernières restent moins nombreuses sur le marché du travail (41,8%, contre 47,2 pour leurs homologues masculins).
Enfin, comme déjà précisé, le taux d’activité ne s’oppose pas statistiquement au taux de chômage, puisqu’il le prend en compte (un demandeur d’emploi inscrit à Pôle Emploi fait partie de la population dite « active »).
En France, le taux de chômage des seniors, l’un des plus élevés en Union Européenne, est resté stable à 6,5% en 2011, après avoir grimpé de 2,1 points depuis début 2008, comme pour l’ensemble de la population active (+2,2%).