C’est la solution retenue par le gouvernement pour faire taire les voix discordantes de l’UMP qui dénoncent la suppression des panneaux signalisant la présence de radars fixes.
Gouvernement et députés ont trouvé un terrain d’entente sur la question des radars : comme prévu, ceux-ci ne seront plus signalés par des panneaux, lesquels vont être progressivement retirés dans un délai d’un an et demi.
A la place, quelque 4 200 radars pédagogiques, munis d’un cadran informant les automobilistes de leur vitesse en temps réel, vont être déployés sur le territoire.
Ces nouveaux appareils ne seront pas forcément implantés sur les points du réseau routier où se dressaient les anciens panneaux de signalisation, ils seront situés soit plus en aval, soit plus en amont, ou encore sur d’autres axes routiers accidentogènes dépourvus de radars fixes.
200 de ces radars, non pénalisants, seulement informatifs et dissuasifs, seront installés dès le moins de juin.
2 000 de plus seront déployés avant la fin de l’année 2011.
Les fabricants d’avertisseurs de radars pour les automobilistes ont également trouvé un terrain d’entente avec le ministre de l’Intérieur Claude Guéant: ces appareils ne seront pas interdits en France mais devront être réadaptés pour signaler toutes les zones dangereuses.