L’ACCRE, qui aide les chômeurs ou les allocataires de minima sociaux à reprendre ou à créer une entreprise, a permis de concrétiser plus de 140 000 projets entrepreneuriaux en 2009.
L’aide aux chômeurs créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACCRE) est un dispositif qui exonère ses bénéficiaires de cotisations sociales pendant une durée d’un an (à l’exception de la CSG et de la CRDS payées trimestriellement).
Quel que soit le secteur d’activité choisi, les chômeurs qui souhaitent solliciter l’ACCRE auprès du centre de formalités des entreprises (CFE) doivent créer ou reprendre une entreprise sous forme individuelle (artisan, commerçant, profession libérale) ou en société (pas d’associations, ni GIE ni groupement d’employeurs).
En 2008, près de 115 000 créations ou reprise d’entreprise (soit 35% du total) ont bénéficié du soutien de l’ACCRE, selon des données publiées par le Ministère du Travail. Elles étaient 112 000 l’année précédente.
Selon des statistiques provisoires, le nombre de créations d’entreprises facilitées par l’ACCRE serait passé de 2 à 20% ! Le dispositif a profité à quelque 143 000 chômeurs ou allocataires de minima sociaux en 2009, contre 123 000 en 2008.
Cette augmentation s’explique par l’assouplissement des conditions d’attribution de l’ACCRE et par la création du dispositif complémentaire NACRE (Nouvelle Aide à la Création d’Entreprise) qui prévoit un prêt à taux zéro et un parcours d’accompagnement pour les bénéficiaires.
55 % des personnes admises au bénéfice de l’ACCRE sont devenus demandeurs d’emploi suite à un licenciement et 19 % suite à la fin d’un CDD non renouvelé.
Selon l’étude, 66 % des chômeurs créateurs étaient employés ou ouvriers, 21 %, cadres, et 13 %, techniciens, agents de maîtrise ou autres professions intermédiaires.